L'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), représentée par son Département de la Culture, a participé à la 8e réunion des États parties à la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels, qui s'est tenue les 19 et 20 mai 2025 au siège de l'UNESCO à Paris.
La conférence a comporté un panel de discussion de haut niveau réunissant des représentants de partenaires techniques de l'UNESCO, tels que le Conseil International des Musées (ICOM), INTERPOL, l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD), l'Institut International pour l'Unification du Droit Privé (UNIDROIT), l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), et la police italienne. Les tables rondes ont abordé les mécanismes de récupération des biens culturels conformément à la Convention de 1970, ainsi que les priorités et spécificités régionales en matière de lutte contre le trafic illicite de biens culturels.
Il convient de noter que la convention de 1970 est le premier instrument juridique international axé sur la protection des biens culturels en temps de paix. Elle a été ratifiée à ce jour par 140 pays. Pourtant, des défis subsistent à cet égard, notamment le pillage généralisé exacerbé par la pandémie de COVID-19, les sites archéologiques situés dans des zones de conflit et l'augmentation des ventes en ligne d'objets d'art illicites.
L'ALECSO et l'UNESCO continuent de soutenir les États membres en contribuant à l'amélioration des législations nationales, en encourageant la coopération entre les États parties, en formant des professionnels dans les domaines de la culture et des douanes et en offrant une expertise technique.